Les raisins cueillis à la main par nos vendangeurs, ici du Riesling bien doré, sont versés directement dans notre pressoir. Les cuves arrivent directement des vignes sur la remorque. Nous les montons une par une au niveau du pressoir et laissons couler les raisins dans le pressoir. Pourquoi ne pas les fouler avant ? C'est pour préserver tout leur fruité et leur finesse, pour éviter l'oxydation du jus qui coulerait trop tôt.
Le pressoir pneumatique est un bel outil moderne qui permet de presser les raisins de manière très douce, avec peu de pression. Par ce moyen nous obtenons un jus très clair et pur qui augure d'un vin d'une grande finesse.
Voici notre nouveau local de pressurage que nous avons fait construire très haut pour avoir la place de vider les cuves entières dans le pressoir.
Du pressoir à la cave ...
Après une nuit de débourbage dans une cuve, le moût est pompé dans notre cave sous la maison à l'aide de longs tuyaux.
Mais avant, il faut préparer le tonneau en chêne de la bonne taille pour l'accueillir.
Le plus important est de bien le laver, puis de refermer la porte.
A la fin du pompage, il faut surveiller le niveau pour qu'il n'y ait pas de débordement.
Une fois le vin dans le tonneau, nous installons une poterie qui permet aux gaz de la fermentation de d'échapper sans que l'oxygène ne rentre.
Voilà, tout est prêt pour que la fermentation démarre. Sa durée est différente pour chaque vin.
Ici Florian soutire l'un des premiers vins que nous avons vendangés, le Sylvaner. C'est à dire que lorsque le vin a fini de fermenter, on le sépare de ses lies, puis nous le laissons reposer sur lies fines jusqu'au printemps.
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